Peu de gens, disons-le, ont l'occasion de mettre les pieds derrière les portes closes du ministère. Oppressé par une Gestapo aux pouvoirs surnaturels et constamment surveillé, que sait le peuple hormis qu'il se doit de respecter sa destinée sous peine d'être éliminé ?
Cette grande cathédrale au style gothique et lugubre, ou siège le gouvernement, abrite que trop de secrets. Érigée au centre de Destinopolis, la cathédrale surplombe la ville de sa grandeur et dans son antre est tapi le Destin lui-même, le maestro de la plèbe. Il gère sa métropole d'une main de fer, fidèle à son esprit, mais une crainte grandit tranquillement dans son esprit : l'éveil de la clef est proche et sa venue pourrait tout faire basculer.
Éditeur : Éditions de l'apothéose - Essor-Livre
Publication : 2016
Genre : Fantastique / Dystopie
Destinopolis est le premier livre de cet auteur et j'ai eu l'honneur de pouvoir le découvrir. La lecture fut un plaisir et ce premier roman m'a surprise.
J'ai connu de petits accrocs au courant de la lecture. Je parle surtout de fautes de français. Sans même les chercher, j'en ai dénichées quelques-unes, quand même assez flagrantes. Après discussion avec l'auteur, ce serait dû à une erreur lors de l'impression. Alors oublions ces quelques fautes et passons à tous ses points positifs.
En lisant le résumé, je m'attendais à un groupe d'habitants ayant des pouvoirs surnaturels comme l'invisibilité ou encore une force décuplée. Je m'attendais à beaucoup de chose, mais pas à ça. J'ai trouvé cette idée de dystopie assez originale. En plus, les personnages sont bien bâtis et savent se distinguer. Il y a d'abord Alistair. Ce dernier a de grands dons et malheureusement pour les habitants, il le sait un peu trop. Il se pense en plein pouvoir et se comporte comme tel. Il se croit invincible, meilleur et supérieur aux autres. C'est un être barbare et dénudé de bons sentiments, comme l'empathie. Il a les destins, et donc les vies, des autres villageois dans ses mains et il ne se gêne pas pour mettre son pouvoir à exécution.
Destinopolis est un endroit où les gens n'ont aucune prise sur leur avenir. Les gens se font attribuer un destin grâce à une pierre et ils doivent suivre ce chemin sans écarts, sinon ils risquent de se faire effacer. Par contre, la vie réserve un destin particulier à Faith. Cette dernière est destinée à quelque chose de fort, de significatif. Elle a une lourde tâche sur les épaules et aura besoin d'alliés. C'est une chance pour elle d'avoir des amis loyaux.
J'ai apprécié le personnage de Faith pour ses valeurs, celui de Zacharie pour sa loyauté, mais celui que j'ai préféré est Friedrich pour son caractère changeant et le cœur en or qu'il cache. Dès le début, j'ai ressenti de la compassion pour lui et je suis sûre que vous aussi saurez l'aimer.
Dans la première moitié, la mise en place se forge. Pendant ce temps, on sent poindre des mystères qui nous amènent des questions et un goût de découverte. Dans la deuxième moitié, le suspense monte et nous sommes témoins de combats et de décès. Ça bouge de plus en plus.
Guillaume Jacob a pondu un vrai bon premier roman. Il aura su me surprendre avec des revirements de situations, des changements de directions auxquels je ne m'attendais pas. Il se permet d'amener quand même plusieurs informations, mais le fait qu'elles soient divulguées peu à peu, nous donne le temps de bien les digérer et de les assimiler. Guillaume Jacob a mené son intrigue comme un chef, jusqu'à la toute fin qui m'a déstabilisée. L'ouverture est plus qu’intrigante et c'est sans aucun doute que je veux la suite.
Merci à Guillaume Jacob
Destinopolis est le premier livre de cet auteur et j'ai eu l'honneur de pouvoir le découvrir. La lecture fut un plaisir et ce premier roman m'a surprise.
J'ai connu de petits accrocs au courant de la lecture. Je parle surtout de fautes de français. Sans même les chercher, j'en ai dénichées quelques-unes, quand même assez flagrantes. Après discussion avec l'auteur, ce serait dû à une erreur lors de l'impression. Alors oublions ces quelques fautes et passons à tous ses points positifs.
En lisant le résumé, je m'attendais à un groupe d'habitants ayant des pouvoirs surnaturels comme l'invisibilité ou encore une force décuplée. Je m'attendais à beaucoup de chose, mais pas à ça. J'ai trouvé cette idée de dystopie assez originale. En plus, les personnages sont bien bâtis et savent se distinguer. Il y a d'abord Alistair. Ce dernier a de grands dons et malheureusement pour les habitants, il le sait un peu trop. Il se pense en plein pouvoir et se comporte comme tel. Il se croit invincible, meilleur et supérieur aux autres. C'est un être barbare et dénudé de bons sentiments, comme l'empathie. Il a les destins, et donc les vies, des autres villageois dans ses mains et il ne se gêne pas pour mettre son pouvoir à exécution.
Destinopolis est un endroit où les gens n'ont aucune prise sur leur avenir. Les gens se font attribuer un destin grâce à une pierre et ils doivent suivre ce chemin sans écarts, sinon ils risquent de se faire effacer. Par contre, la vie réserve un destin particulier à Faith. Cette dernière est destinée à quelque chose de fort, de significatif. Elle a une lourde tâche sur les épaules et aura besoin d'alliés. C'est une chance pour elle d'avoir des amis loyaux.
J'ai apprécié le personnage de Faith pour ses valeurs, celui de Zacharie pour sa loyauté, mais celui que j'ai préféré est Friedrich pour son caractère changeant et le cœur en or qu'il cache. Dès le début, j'ai ressenti de la compassion pour lui et je suis sûre que vous aussi saurez l'aimer.
Dans la première moitié, la mise en place se forge. Pendant ce temps, on sent poindre des mystères qui nous amènent des questions et un goût de découverte. Dans la deuxième moitié, le suspense monte et nous sommes témoins de combats et de décès. Ça bouge de plus en plus.
Guillaume Jacob a pondu un vrai bon premier roman. Il aura su me surprendre avec des revirements de situations, des changements de directions auxquels je ne m'attendais pas. Il se permet d'amener quand même plusieurs informations, mais le fait qu'elles soient divulguées peu à peu, nous donne le temps de bien les digérer et de les assimiler. Guillaume Jacob a mené son intrigue comme un chef, jusqu'à la toute fin qui m'a déstabilisée. L'ouverture est plus qu’intrigante et c'est sans aucun doute que je veux la suite.
Merci à Guillaume Jacob
pour la lecture de ce premier tome.
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