29/11/2017

Salon du livre de Montréal - Édition 2017

Achats
. L'affaire Mélodie Cormier - Guillaume Morrissette
Averia - T6 - Kodos - Patrice Cazeault

Réceptions / SP:
Kaïsha - T4 - L'héritière des mondes - Élisabeth Camirand
William et Eva - T1 - À un fil du bonheur - Mélanie Calvé
Les MILFS - T1 - Au Pérou - Élodie Loisel




Danger ma belle-mère débarque - Catherine Bourgault
Kaïsha - T1 - L'enfant des trois mondes - Élisabeth Camirand
Chez Gigi - T1 - Le petit restaurant du coin - Rosette Laberge
Corps étranger - Ariane Charland
Le chercheur d'âme - Steve Laflamme
Le potager - Marilyne Fortin
Blanche-Neige - LP Sicard 
Malragon - T1 - L'exploration du continent maudit
Peter Pan - Simon Rousseau


Qu’est-ce qui t’inspire pour l’écriture de tes livres?

Les gens que je rencontre, les livres que je lis, mes souvenirs d’enfance, mes souvenirs de famille, en fait tout m’inspire. Tout le monde peut se trouver dans un de mes livres à un moment donné.
-         Rosette Laberge

L’inspiration vient vraiment de tout. Ça vient de ce qu’on a lu soi-même. Je suis un joueur de jeux vidéo alors c’est une source d’inspiration qui est légitime également. Au-dessus de tout ça, c’est notre vie et ce qu’on aimerait faire, nos propres passions. Moi, je me suis toujours dis : « J’aimerais ça vivre ces choses-là, mais étant donné que c’est impossible, tiens je vais l’écrire ». C’est ma façon de le vivre en fait. C’est sûr qu’il y en a qu’on ne veut pas vivre. On est d’accord, hein? Les contes interdits, on s’entend que ce n’était pas un désir caché, loin de là. Mais ça, tu vois, c’est inspiré de l’horreur, de la réalité autour de nous.
-         LP Sicard

Beaucoup l’imaginaire. Je vis beaucoup dans ma tête. C’est sûr que ce qui m’inspire ce n’est pas du réel, plutôt du rêve.
-         - Evelyne Croteau

L’ensemble des gens que j’aurais voulu éliminer dans ma vie et que je ne peux pas parce que la loi me l’interdit. Toutes les actualités. Tous les gens qui sont hors la loi m’inspirent d’une façon ou d’une autre parce que leurs motivations m’inspirent. J’aime savoir le pourquoi du comment. En créant moi-même des magouilles, je suis capable de justifier les actes de certains personnages. Donc, j’écris parce que j’aime créer et avec l’écriture tu n’as aucunes limites.
-         Guillaume Morrissette

Pourquoi écris-tu?
C’est une question très personnelle et je crois que c’est peut-être la première fois que je vais répondre vraiment à cette question. Quand j’étais petite, j’étais bercée par une histoire que mes grands-parents ont vécue et j’ai commencé à écrire pour pouvoir un jour la raconter. Je ne l’ai pas encore écrite parce que je n’en suis pas encore capable, mais un jour je pourrai l’écrire et c’est pour cela que je suis devenue écrivain.
-         - Élodie Loisel

Le point de départ de l’écriture a été un roman que j’ai lu quand j’avais quatorze ans (La nuit des temps, René Barjavel). J’ai pleuré à la fin de ce livre-là et quand je l’ai fermé je me suis dit : « Ok c’est ça que je veux faire dans la vie. Je veux procurer des émotions aux gens. » Et, à partir de là, j’ai commencé à écrire et je ne me suis plus arrêtée.
-         Magali Laurent

Les (livres de la collection) Tabou c’est vraiment pour faire connaître des réalités différentes que, je trouve, on ne connaît pas assez ou sur lesquelles on a des préjugés ou des idées préconçues. Pour briser ça. Comme Un coup de poignard, je trouvais qu’il n’y avait rien là-dessus pour les jeunes. On n’était pas au courant et cela touche beaucoup de filles. Je me suis dit : « Ça prend quelque chose ». Corps étranger c’était vraiment parce que, moi aussi, j’avais des idées préconçues. J’ai commencé à m’y intéresser et j’ai voulu faire connaître cette réalité. Faire connaître que les personnes tétraplégiques, mais handicapées en général peuvent avoir une vie épanouie, une vie amoureuse, une vie sexuelle. C’est ce que j’ai voulu dire.
-         - Ariane Charland

Parce que j’ai plein d’affaires à dire et c’est une façon de parler sans me faire interrompre.
-        -  Guillaume Morrissette

Quel est ton plus beau souvenir du salon du livre?
En fait, ce sont tous les salons du livre qui font partie de mes plus beaux souvenirs. J’adore venir au Salon du livre. Tu rencontres un paquet de gens qui te donnent une dose d’amour incroyable. Écoute, les gens qui viennent nous voir c’est parce qu’ils ont aimé nos romans. C’est bien rare que quelqu’un va venir nous donner de la m*** au Salon. Et au début, on (Simon, LP, Christian, Yvan) était de simples collègues de travail. On ne se voyait pratiquement jamais et très rapidement on a développé une réelle amitié. Notre petit gang pour les contes, nous sommes vraiment très proches. Des fois même plus proches qu’avec certains membres de notre famille : on se dit des affaires qu’on dirait pas à personne. Mes plus beaux souvenirs c’est de côtoyer, à chaque jour de Salon, mes amis, mes collègues. On va souper ensemble et on sort prendre un verre.

Parmi mes plus beaux souvenirs, c’est quand les gens qui viennent te voir ont lu tes romans et qu’ils t’en parlent tellement avec enthousiasme. Des fois, ils en savent plus que toi-même sur tes romans. C’est fabuleux. Tu sors d’ici avec le cœur gros comme ça et même des fois l’égo un peu démesuré. Ça fait du bien.
-         Yvan Godbout

C’est il y a deux ans. Une fille est venue me voir et elle me dit : « J’ai amené ton livre avec moi à Paris. Tu m’as accompagnée pendant tout mon voyage. » Ensuite, elle a sorti de sa poche une petite tour Eiffel. « C’est un porte-bonheur et c’est pour toi. » Depuis ce temps-là, je le traîne dans ma sacoche. Ça m’a beaucoup touchée qu’elle pense à acheter quelque chose pour moi et venir me voir.
-         - Catherine Bourgault

C’est lorsque je suis venue au Salon du livre pour la première fois avec La fabrica. C’était une première pour moi. Quand je suis arrivée, il y avait un panneau lumineux avec la couverture de La fabrica avec ma face et tout plein de livres en dessous. J’ai comme eu un choc émotionnel. Ç’était concret et au-delà de mes espérances. Je n’aurais jamais cru dans ma vie, qu’un moment donné, j’aurais une petite place comme ça qui serait réservée pour moi au Salon du livre.
-         - Marilyne Fortin

C’est dur de dire un bon souvenir. Moi, ce que j’aime et que j’apprécie, c’est d’arriver et d’être nouvelle. De penser qu’on va être seul au salon du livre et que personne ne va venir nous voir. Mais non, les gens sont super sympathiques, les lecteurs arrivent et ils viennent jaser. Je dirais que l’ouverture des lecteurs est mon premier souvenir. J’avais tellement peur, mais finalement ça se passe super bien.
-         Mélanie Tremblay

Il y en a trop. Honnêtement, ça va peut-être paraître cucul, mais c’est chaque fin de Salon de livre; lorsque je mets sur ma page facebook toutes les photos que j’ai prises et que je peux voir toutes les personnes, les garçons, les filles, les jeunes, les plus vieux, qui sont parties avec Kaïsha. Et, littéralement, chaque personne qui vient te voir parce qu’elle connaît la série, qui vient chercher un nouveau tome ou qui a juste envie de venir nous dire bonjour et qui ait pris le temps de se déplacer. C’est le cumul de tout ça qui est juste extraordinaire et je ne peux pas en nommer un qui était plus beau que les autres.
-        -  Élisabeth Camirand

Mon plus beau souvenir est celui du Salon du livre de Trois-Rivières. J’ai gagné le prix des lecteurs deux fois en ligne là-bas. Alors c’est d’avoir été celui qui a vendu le plus de livres. C’est ma région, c’est ma place. Donc, c’est comme une espèce de tape dans le dos que j’ai eue du monde de chez nous.
-         Guillaume Morrissette

Que préfères-tu au salon du livre?
C’est qu’il y a de tout. Il y en a pour les enfants, il y en a pour les adultes. Ça me fascine et j’aime bien ça parce que je peux trouver justement mes cadeaux de Noël pour tout le monde, autant mes enfants que mes parents et les gens que j’aime. J’aime bien le salon du livre pour la variété.
-         Marilyne Fortin

Quand vous lisez mon livre, je ne suis pas là. Est-ce que tu ris?  Est-ce que tu pleures? Est-ce t’aimes ça, tu n’aimes pas ça? Quand tu prends la peine de te déplacer pour venir me voir et me dire que tu as aimé ça, je retourne chez moi remplie d’énergie. C’est ce qui fait que, là, je vais écrire la suite ou un autre. Ça me pousse à être meilleure parce que c’est le seul contact que j’ai avec les lecteurs, ou presque. Sinon, je suis vraiment seule à écrire dans mon salon. Là, ça me permet d’avoir un peu le pouls.
-         - Catherine Bourgault

Sincèrement, ce sont les rencontres. De voir le monde, les auteurs, tout le peuple en même temps. Pouvoir placoter, entendre le monde dire ce qu’ils ont aimé, ce qu’ils n’ont pas aimé. De voir les gens parce que quand tu écris tu es très solitaire.
-         - Guillaume Morrissette

On rencontre d’autre auteurs. C’est le fun de voir ce que les autres font.
-         - Evelyne Croteau

Je préfère rencontrer mes lecteurs desquels j’ai été le dernier choix. Ceux qui ont fait tout le tour et qui ont choisi mes livres. Ceux-là particulièrement. J’adore aussi les rencontres avec les autres auteurs.
-         Élodie Loisel

Autant rencontrer mes lecteurs que faire découvrir mes nouveaux romans. Rencontrer mes amis auteurs qui sont devenus mes grands chums. Rencontrer des passionnés de lecture qui viennent nous voir et qu’on retrouve à chaque année. Aussi le fait d’être dépaysé. C’est totalement différent de mon travail, c’est une autre ambiance.
-         Christian Boivin

Ce que je préfère en premier lieux c’est de rencontrer les gens. Alors que ce soit les lecteurs, les autres auteurs, les éditeurs. Moi je travaille à la maison : je suis réviseure linguistique et je suis auteure. Alors, le Salon pour moi c’est vraiment une belle occasion de socialiser et de voir du monde en plus d’avoir une belle rétroaction de mes lecteurs par rapport à ce que j’écris et de les rencontrer. Ça c’est vraiment un gros bonheur.
-         - Magali Laurent

C’est vraiment la rencontre avec les auteurs, les blogueurs, les gens qui me suivent. Et, souvent, là on est sur facebook et on jase et là finalement les gens arrivent en avant de toi et wow! Cette après-midi, j’ai eu une madame super heureuse : « ALLO !! Je veux prendre une photo avec toi. J’ai lu tes deux livres! » Et là, tout d’un coup, je lui demande : « Est-ce qu’on se connait? « Oui Céline Boisjoly! » Ah! bin là, je sais c’est qui !! Ce n’était pas évident, car sa photo de profil c’est une fleur. De pouvoir mettre un visage sur un nom, je pense que c’est ça que je préfère. De se voir en chair et en os : le contact humain.
-         Mélanie Tremblay

As-tu une anecdote concernant le Salon du livre à raconter?
Vraiment le Salon du livre de Montréal, chaque année, c’est vraiment une belle histoire et je pense que cette année cela a été une histoire un peu rocambolesque. C’est-à-dire que lorsque je suis arrivée, je suis allée dans un hôtel qui était un taudis. Donc, cela a été horrible. Le premier soir, à Montréal, j’ai dû changer d’hôtel. Mais en fait, avoir vécu cette expérience m’a donné l’idée d’écrire un livre là-dessus. Pour l’instant, c’est une anecdote qui s’est passée il y a deux jours, mais dans quelque temps je pourrai la raconter en disant : « Vous savez, l’année dernière, au Salon du livre de Montréal, je suis allée dans un hôtel qui m’a donné envie d’écrire un thriller. »
-         - Élodie Loisel

Hier, j’ai vu une amie du secondaire que je n’avais pas vu depuis 21 ans. C’était le fun. On a jasé et on est allé dîner ensemble.
-         - Ariane Charland

L’année passée, je mangeais du chocolat et il y a un lecteur qui voulais prendre mon livre et je lui en ai offert. Et, là, le gars recule vraiment loin et dit : « Je suis allergique, je pourrais mourir si je touche au chocolat. » Donc, j’ai déjà failli tuer un lecteur au Salon du livre. Maintenant, je prends des précautions : je ne mange plus de chocolat au Salon du livre.
-         Patrice Cazeault

Oui j’en ai une, une sacriboire à part ça! À Trois-Rivière, à chaque année, à la fin du Salon de livre, on va jouer de la musique en bas, et un soir c’est moi qui fait de la musique. J’ai un piano, ma guitare et tout et ça commence à être assez le bordel : les bières coulent à flots on joue et là Pat Senécal entre dans le salon. À ce moment-là, moi, je suis le p’tit gars pas connu, il connait Trois-Rivières, mais nulle part ailleurs. Il y a quelqu’un qui vient me voir et qui me dit : « Pat aimerait ça chanter une toune de Pink Floyd. » Mais là on commence à être gorlot un p’tit peu. Pat vient jouer avec moi et on a filmé ça. On a chanté et là ça dégénère complètement. On a joué Wish you were here et Comfortably numb. C’était vraiment débile mental !!
-         - Guillaume Morrissette

Projets littéraires des auteurs


Catherine Bourgault
. Je t’aime… moi non plus – T2 : Mars 2018

Cynthia Havendean
. Écrire plein de livres, beaucoup de livres.
. Teen Fallen qui va sortir bientôt. Mon premier fantastique.
. Collection psychotique. Que des livres sur des sociopathes.

Simon Rousseau
.  Un polar, un thriller un peu semblable à Peter Pan, mais plus élaboré, moins trash et plus complexe.
. Nous sommes encore en débat à savoir si l’on fait d’autres contes ou non, nous autres les quatre.
. J’ai un projet un peu spécial. Moi, j’étudie en histoire à l’université et nous avons un cours de vulgarisation de l’histoire. Comme projet d’école, j’ai proposé d’écrire un roman de vulgarisation d’histoire sur l’époque des pirates. Là, j’ai des assistants de recherche qui sont mes collègues de classe et on commencerait, peut-être, l’écriture d’un roman sur l’époque des pirates cet été.

Élisabeth Camirand
. Moi, je viens de finir ma série, donc mes projets littéraires pour l’année à venir c’est une sabbatique et me reposer. Sérieusement, j’ai quelques projets en tête, mais, pour le moment, je n’ai rien commencé à écrire. Je n’ai pas fait de plan, donc cela demeure dans le flou. C’est clair que ce n’est pas mon dernier roman, mais je n’ai rien qui s’en vient au courant de l’année prochaine.

Mickael Koudero
. Là, je termine le second roman. Il me reste 80 pages, donc il est presque terminé. Il va être très noir, plus encore que le premier. Ça va se passer entre la France, la République Tchèque et la Roumanie.
. Un recueil de nouvelles avec plusieurs auteurs qui sortira au mois de mars en France aux éditions J’ai lu.

Patrice Cazeault
. J’ai un Western fantasy qui s’en vient en septembre 2018. Nouveau roman, nouvel univers, nouveaux personnages. J’ai bien hâte de vous montrer ça.

Guillaume Morrissette
.  Je suis en édition pour un livre qui s’appelle Deux coups de pied de trop qui va sortir au mois de mars 2018. C’est un roman policier sur la légitime défense. Un homme rentre par effraction dans une maison et le propriétaire des lieux, qui ne devait pas être là, est là et lui cr*** une volée et l’autre ne s’en sort pas. Alors, voilà, ça commence comme ça.

. J’ai aussi en septembre 2018 un livre qui s’appelle L’oracle et le révolver qui est un thriller psychologique. Un homme qui s’appelle Joseph se réveille catapulté roi ou maire d’un pays. Il ne sait pas trop, mais il est le magistrat numéro 1 et sa première tâche est d’exécuter un homme qui a été condamné à mort. Mais Joseph dit : « Non, moi je ne fais pas ça » et tout le monde lui dit qu’il n’a pas le choix puisqu’il est le roi. 


















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